"Ras-le-bol" disent les accompagnateurs du District Sud-Ouest! Pour la deuxième fois, une partie des dépôts des accompagnateurs de Mons, Tournai, Ath, La Louvière, Charleroi, Saint-Ghislain, Tamines et Mariembourg se sont mis en grève.
En effet, alors que nous ne sommes pas encore dans une période "critique", il est impossible de prendre congé même en demandant 3 mois à l'avance !
En même temps, la direction publiait un article dans le Métro, pour expliquer aux potentiels candidats au job d'accompagnateur qu'ils bénéficiaient de 170 jours de congé par an!!
Non seulement on n'arrive pas à avoir congé, mais en plus, ils comptent les week-ends auxquels on a droit dans les "jours de congés" ! Aussi, les services d'agents prévus comme deuxième personne sur les trains le soir ne sont plus attribués (pour éviter les agressions), à cause du même manque d'effectif.
Ce qui a mis le feu au poudre, c'est les problèmes des agressions. Soit 4 à Mons en un mois. A Charleroi aussi, un accompagnateur s'est fait agresser hier soir et ce matin même !
A Mons et La Louvière, les agents se plaignaient de services qui ont été changés sans consultation des agents et hors des règles prévues.
vendredi, mars 30, 2007
samedi, mars 17, 2007
Concentration des dispatchs.
Un regroupement des dispatchings : est-ce la bonne Solution??????
Depuis quelques mois tous les dispatchings du pays sont regroupés à Bruxelles. Sous prétexte de modernisation et que grâce à un instrument informatique appelé ‘artweb’. Cette concentration devait se faire sans trop de casse, hors de la casse il y en a de plus en plus. Beaucoup d'agents ont été obligés de monter à Bruxelles contre leur volonté. D'autres ont vu leur poste supprimé.
Le personnel qui au départ connaissait très bien leur ligne, horaires de train, services de conducteurs, de chef gardes ainsi que le matériel utilisé, se sont vu annexer des Dizaines voir des centaines de kilomètres de lignes supplémentaires.
De nombreuses fois lors de problèmes sur la ligne, l'artweb ne signale que des retards alors que certains trains sont carrément supprimés.
De nombreuses fois lors de problèmes sur la ligne, l'artweb ne signale que des retards alors que certains trains sont carrément supprimés.
Lorsque le personnel de gare, les accompagnateurs ou les conducteurs téléphonent au dispatching pour s'informer, ils n'obtiennent aucune réponse même après de nombreux essais. Malgré cela, nos dirigeants ne cessent de nous marteler avec de belles affiches et autres documents. (Allez chercher l'info, j'informe la clientèle etc.) Sont-ils dupes à ce point ou préfèrent-ils se voiler la face. Leur projet de grand dispatching est théoriquement très bon mais faute de personnel risque d'être voué à l'échec.
En effet plutôt que de supprimer les graphiqueurs pourquoi ne les a t'on pas utilisés pour introduire les retards dans l'artweb, donner les renseignements téléphonique nécessaires au personnel nécessiteux.
Une concentration des dispatchings aurait peut-être été une bonne solution pour des économies de bâtiments, mais pas au détriment d'une diminution du personnel ni de la qualité du service. Car pour les cheminots, le surcroît de travail ne leur permet plus d'être efficaces.
Il ne faut pas oublier non plus la clientèle qui ne cesse de se plaindre suite aux nombreux retards et au manque d'information.
Et là encore c'est le personnel de train et de gare qui en fait les frais. (Agressions verbales).
Il ne faut pas oublier non plus la clientèle qui ne cesse de se plaindre suite aux nombreux retards et au manque d'information.
Et là encore c'est le personnel de train et de gare qui en fait les frais. (Agressions verbales).
Enfin depuis le 10 décembre un nouvel horaire de train a vu le jour ne laissant sur certaines lignes que 3 minutes d'espacement entre chaque train.
Si malheureusement le chef de bord doit attendre l'un ou l'autre voyageurs retardé, cela a pour conséquence de mettre en retard 2 voire 3 trains consécutifs.
Et là encore c'est au personnel de se justifier.
Si malheureusement le chef de bord doit attendre l'un ou l'autre voyageurs retardé, cela a pour conséquence de mettre en retard 2 voire 3 trains consécutifs.
Et là encore c'est au personnel de se justifier.
Arrêtons de toujours mettre la pression sur le personnel qui a déjà assez de travail. Essayez messieurs nos dirigeants de prendre en compte les réalités du terrain avant d'encore nous pondre une de vos nouvelles idées fumantes.
Le manque de personnel à la SNCB engendre l'insécurité.
Témoignage d’un cheminot.
Effectuant une prestation 14h-22h, je suis appelé par un accompagnateur de train qui me demande de l'aide afin de débarquer un voyageur ivre.
A mon arrivée sur le quai le voyageur était en train d'uriner sur les banquettes, j'ai prié ce voyageur de descendre du train, sous prétexte que le train ne partirait pas tant qu'il se trouvait à bord.
Une fois qu'il a pris conscience qu'il ne partirait plus avec ce train, il est devenu agressif et nous a menacés avec une bouteille qu'il tenait à la main.
Quand le train est parti, j'ai rejoint mon bureau sur le quai et cet individu est venu à hauteur du bureau et a de nouveau proféré des menaces telles que "je vais te tuer, fils de pute, et bien d'autres !"
Entre-temps, le service de sécurité de la SNCB est arrivé, les agents de ce service ont tenté de le calmer en recevant les mêmes genres d'insultes.
Cet individu est bien connu de la police de proximité et d'après celle-ci il serait très dangereux?
Ayant fini mon service, je n'ai plus vu cet individu.
A 21h30, même scénario au train suivant avec le sous-chef de nuit, et deux autres agents, des menaces, des injures et même des coups furent portés.
Afin de mettre fin à cette escalade, le personnel s'est réfugié dans le bureau du sous-chef.
L'individu les a poursuivi et a tapé ses deux poings dans une vitre du bureau qu’en tombant a failli blesser les agents.
Le sous-chef de nuit fait appel à la police locale qui n'a pu intervenir, à la centrale d'alarme de la SNCB qui elle a fait appel à la police locale, le SPC et Sécurail et aucun service ne s'est déplacé.
A 22h le sous-chef s'est retrouvé seul face à cet individu et a du gérer la situation sans aucune aide.
Ceci est inacceptable et en contradiction avec la loi qui stipule que chaque employeur doit assurer la sécurité de son personnel.
De plus la centrale d'appel n'est même plus entrée en contact avec le sous-chef pour s'inquiéter de l'évolution de la situation.
Quand j’entends Monsieur Tuybens qui est scandalisé par les statistiques des retards de plus en plus nombreux, il ferait mieux de mettre plus de personnel de sécurité pour aider les accompagnateurs et les sous-chefs, je suis sur que les retards seraient en forte diminution.
C'est bien de faire des économies, mais pas en mettant la sécurité des travailleurs en danger (rabotons d'abord les plantureux salaires des top-managers qui ne servent à rien).
A mon arrivée sur le quai le voyageur était en train d'uriner sur les banquettes, j'ai prié ce voyageur de descendre du train, sous prétexte que le train ne partirait pas tant qu'il se trouvait à bord.
Une fois qu'il a pris conscience qu'il ne partirait plus avec ce train, il est devenu agressif et nous a menacés avec une bouteille qu'il tenait à la main.
Quand le train est parti, j'ai rejoint mon bureau sur le quai et cet individu est venu à hauteur du bureau et a de nouveau proféré des menaces telles que "je vais te tuer, fils de pute, et bien d'autres !"
Entre-temps, le service de sécurité de la SNCB est arrivé, les agents de ce service ont tenté de le calmer en recevant les mêmes genres d'insultes.
Cet individu est bien connu de la police de proximité et d'après celle-ci il serait très dangereux?
Ayant fini mon service, je n'ai plus vu cet individu.
A 21h30, même scénario au train suivant avec le sous-chef de nuit, et deux autres agents, des menaces, des injures et même des coups furent portés.
Afin de mettre fin à cette escalade, le personnel s'est réfugié dans le bureau du sous-chef.
L'individu les a poursuivi et a tapé ses deux poings dans une vitre du bureau qu’en tombant a failli blesser les agents.
Le sous-chef de nuit fait appel à la police locale qui n'a pu intervenir, à la centrale d'alarme de la SNCB qui elle a fait appel à la police locale, le SPC et Sécurail et aucun service ne s'est déplacé.
A 22h le sous-chef s'est retrouvé seul face à cet individu et a du gérer la situation sans aucune aide.
Ceci est inacceptable et en contradiction avec la loi qui stipule que chaque employeur doit assurer la sécurité de son personnel.
De plus la centrale d'appel n'est même plus entrée en contact avec le sous-chef pour s'inquiéter de l'évolution de la situation.
Quand j’entends Monsieur Tuybens qui est scandalisé par les statistiques des retards de plus en plus nombreux, il ferait mieux de mettre plus de personnel de sécurité pour aider les accompagnateurs et les sous-chefs, je suis sur que les retards seraient en forte diminution.
C'est bien de faire des économies, mais pas en mettant la sécurité des travailleurs en danger (rabotons d'abord les plantureux salaires des top-managers qui ne servent à rien).
samedi, mars 10, 2007
Réforme B-Cargo: Manque cruel de personnel! (RCC Charleroi)
Les agents B-cargo poussent un coup de gueule quotidien fasse à leur tableau de service....
Nous sommes confrontés tous les jours au manque de personnel suite aux nouveaux métiers. Au début 2006 nous devions faire un effort afin de permettre à nos collègues de partir en formation pour être polyvalents, un exemple : les agents de triage à la visite des trains et les visiteurs au mouvement. Donc fin de l'année, nous avions tous plus de 40 jours de retards en ccp, nous espérions de les reprendre au début de cette année.... Et bien non !!!!!!!! Car nous rentrons dans une nouvelle phase dans cette réforme, c'est à dire de passer du cadre de transition des métiers au cadre des nouveaux grades. Nos retards en CCP vont encore augmenter et la fatigue (le moral) va en prendre encore un coup! N'oublions pas que sur le terrain, une erreur peut se payer par des bras ou des jambes fracturées!!!! Entretemps plusieurs collègues dégouttés partent soit en retraites ou malade, ce qui n'arrange rien..... Et nous apprenons qu'il y a 406 personnes de trop dans les futurs cadres cibles B-Cargo..........
Un canari en jaune.
Nous sommes confrontés tous les jours au manque de personnel suite aux nouveaux métiers. Au début 2006 nous devions faire un effort afin de permettre à nos collègues de partir en formation pour être polyvalents, un exemple : les agents de triage à la visite des trains et les visiteurs au mouvement. Donc fin de l'année, nous avions tous plus de 40 jours de retards en ccp, nous espérions de les reprendre au début de cette année.... Et bien non !!!!!!!! Car nous rentrons dans une nouvelle phase dans cette réforme, c'est à dire de passer du cadre de transition des métiers au cadre des nouveaux grades. Nos retards en CCP vont encore augmenter et la fatigue (le moral) va en prendre encore un coup! N'oublions pas que sur le terrain, une erreur peut se payer par des bras ou des jambes fracturées!!!! Entretemps plusieurs collègues dégouttés partent soit en retraites ou malade, ce qui n'arrange rien..... Et nous apprenons qu'il y a 406 personnes de trop dans les futurs cadres cibles B-Cargo..........
Un canari en jaune.
vendredi, mars 09, 2007
Manque d’effectif chez les accompagnateurs
Voilà un an que les accompagnateurs se plaignent du manque d’effectif. De promesse en promesse (non respectées) en ce qui concerne le nombre de nouveaux recrutés, un préavis de grève avait finalement été déposé au mois de février.
Suite à cela, la direction est venue à Charleroi pour « informer les délégués » du district. La séance d’information s’est transformée en attaque en règle par les délégués contre les mesures injustes prises par la direction. Le recrutement s’est fait sans tenir compte des demandes des agents qui attendent leur mutation dans les dépôts. Les nouveaux passaient donc devant les plus anciens, qui attendaient leur mutation depuis des années.
De plus, le recrutement est lent et insuffisant pour répondre à la demande. La direction a promis des mesures et des recrutements mensuels. Les agents fatiguent et la colère grandit de mois en mois.
Lors de la grève à propos des agessions à Namur, les agents d'autres dépôts ont débrayé. De nouvelles actions ne sont pas à exclure dans les semaines ou mois qui viennent. Une deuxième rencontre avec la direction a été programmée pour le mois d'avril. De nouvelles promesses vagues ne seront plus acceptées mais des actes concrets.
Suite à cela, la direction est venue à Charleroi pour « informer les délégués » du district. La séance d’information s’est transformée en attaque en règle par les délégués contre les mesures injustes prises par la direction. Le recrutement s’est fait sans tenir compte des demandes des agents qui attendent leur mutation dans les dépôts. Les nouveaux passaient donc devant les plus anciens, qui attendaient leur mutation depuis des années.
De plus, le recrutement est lent et insuffisant pour répondre à la demande. La direction a promis des mesures et des recrutements mensuels. Les agents fatiguent et la colère grandit de mois en mois.
Lors de la grève à propos des agessions à Namur, les agents d'autres dépôts ont débrayé. De nouvelles actions ne sont pas à exclure dans les semaines ou mois qui viennent. Une deuxième rencontre avec la direction a été programmée pour le mois d'avril. De nouvelles promesses vagues ne seront plus acceptées mais des actes concrets.
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