dimanche, novembre 26, 2006

Insécurité au travail: ras le bol des cheminots.

Après l'insécurité des voyageurs et l'insécurité du personnel (chef-garde –accompagnateurs- et Sous-chefs de gare), voici l'insécurité dans l'exécution du travail de cheminot.

En effet, dans ma zone de travail, d'importants travaux concernant la centralisation des cabines de signalisation tout relais vers des postes EBP (Signalisation par ordinateur) sont en cours.

Ces travaux qui s'étaleront sur plusieurs années et qui demandent plus de personnel pour travailler en sécurité (Sous-chefs de gare et Gardiens de passage à niveau).

Or la direction et leurs chefs exécutant, sous prétexte d'un manque de Gardiens de Passage à Niveau (agents de la voie), obligent le personnel de cabine par des notes non réglementaires à entraver la sécurité du travail en dérogeant au RGS (Règlement Général de Signalisation) et au RGUIF (Règlement Général de l'Utilisation

de l’Infrastructure Ferroviaire).

Ces règlements font force de loi en cas d'incidents ou d'accidents et ont été publiés pour certains au Moniteur Belge;

Je ne suis pas juriste, mais lorsque l'on modifie une loi, la modification doit aussi paraître au Moniteur. A la SNCB, on semble ignorer la loi.

En cas d'accidents, qui sera responsable et quelles seront les conclusions des inspecteurs du travail? Le personnel craint de se retrouver au tribunal pour non respect de la réglementation.

Une intervention de la CGSP est en cours auprès du CPPT National (comité pour la prévention et la protection du travail).

Encore une fois la direction, pour économiser quelques prestations et par sa politique de non recrutement oblige son personnel a travailler dans des conditions de STRESS injustifiées.

Retards des trains

Quelque 53 pc des navetteurs arrivent en retard à leur destination aux heures de pointe, alors que dans l'ensemble, 41 pc des usagers du train arrivent en retard, selon une étude de ponctualité menée par l'association flamande des usagers des Trains-Trams-Bus (BTTB). L'enquête n'a pas mesuré les retards des trains par rapport à leur heure d'arrivée au terminus, mais bien les retards par rapport à la destination des usagers.

Le BTTB avait demandé aux navetteurs de vérifier la ponctualité de leurs déplacements entre le 18 septembre et le 31 octobre. Les résultats s'appuient sur 6.000 déplacements. Le retard moyen est de 5,7 minutes. Aux heures de pointe le matin, il monte à 6,7 minutes. Le BTTB a compté qu'un train était en retard lorsqu'il avait plus de 5 minutes de retard.

Si un peu plus de 40 pc des participants à l'enquête arrivent en retard à leur destination, le chiffre monte jusqu'à 53 pc aux heures de pointe matinales. "En ce qui concerne les trains en direction de Bruxelles le matin, ils sont même 55 pc à accuser un retard de plus de 5 minutes", explique Jan Vanseveren, du BTTB.

Les résultats du BTTB sont en contraste flagrant avec les chiffres de la SNCB. Pour la SNCB, seuls 4,8 pc des trains ont accusé un retard de plus de 5 minutes au premier semestre 2006. Ne sont pas pris en compte dans les chiffres de la SNCB: les trains qui ont subi un retard de moins de 5 minutes, les trains qui ont eu du retard sur leur trajet mais pas au terminus, les trains qui sont supprimés ou qui encourent un retard indépendant de la volonté de la compagnie de chemin de fer. La différence dans les chiffres a plusieurs origines, selon Vanseveren. "Primo, la SNCB évalue les retards au terminus. Un train peut donc avoir 10 minutes de retard, mais avoir rattrapé son retard à son terminus à Eupen", constate M. Vanseveren. La SNCB ne tient pas compte non plus des correspondances manquées dans son décompte des retards. "Lors du changement de train, 13 pc des navetteurs ratent leur correspondance parce que le premier train est en retard", affirme Jan Vanseveren. Un navetteur peut ainsi parfois arriver une heure en retard à sa destination, alors que cela ne compte pas comme un retard pour la SNCB. Jan Vanseveren souligne aussi qu'il y a plus de retards le matin, au moment où les transports sont utilisés un maximum.

28 pc des navetteurs environ changent au moins une fois de train. 13 pc de ceux-ci ratent un ou plusieurs trains. A Anvers, ce pourcentage monte même à 19 pc. Le BTTB demande que l'on attende un petit peu plus les trains en correspondance qui ont du retard. Il demande aussi qu'un plan de secours et des informations sur les routes alternatives soient mis en place lors d'incidents, comme cela se fait depuis longtemps aux Pays-Bas.

Le BTTB reste quand même positif: "5,7 minutes de retard, c'est raisonnable. Ca ne paraît pas énorme, mais cela touche tout de même beaucoup de personnes", déclare encore Jan Vanseveren.

dimanche, novembre 19, 2006

Over draadloos internet en een lange onderbroek

Gelezen in de krant deze week:

  • "Treinreizigers hebben heel wat tijd tijdens hun treinrit", zegt Piet Demeester van de universiteit van Gent, "en een van de geliefkoosde bezigheden is zich dan op het internet begeven." Momenteel beperkt het internetgebruik zich in de treinen in vele gevallen, door technische beperkingen (te lage bandbreedte), tot het bekijken van e-mails. Binnenkort hoopt men van de treinstellen een soort virtuele kantoren te maken. Experimenten met wifi worden al volop gedaan. In elke wagon hoopt men op termijn een wifi-ontvanger te plaatsen die dan via één connectiebeheerder per trein met een satelliet in verbinding staat om zo meer bandbreedte te verzekeren. En zeker ook om in tunnels de internettoegang te verzekeren wordt nog volop onderzoek gedaan.
Cool, very cool! Straks heeft de reiziger draadloos internet.

Wanneer zal de treinbestuurder eens beschikken over deftige communicatieapparatuur?

De huidige radio grond-treinverbinding werkt meer niet dan wel. Maar gelukkig hebben we de GSM toch? Ja, en op redelijk wat plaatsen langs het spoor met een slechte ontvangst.

De NMBS heeft wel geld om te investeren in draadloos internet voor de reiziger, maar voor wanneer gaat men eens investeren in nieuwe locomotieven? Of moeten we blijven rijden in de goederen met oude locomotieven genre Type 23 die ondertussen al meer dan vijftig jaar oud zijn, waar je amper kan in zitten, waar het in de winter ijskoud is, waar het langs alle kanten binnen waait, waar het zelfs binnen regent,...

Voor wanneer eens investeren in airco's in de locomotieven en stuurcabines?

Voor wanneer gaat men eens investeren in een veilig syteem ipv te werken met krokodillen en de fluit?

Wanneer gaat men iets doen aan het feit dat men zelfs geen personeel voorziet om regelmatig de kopruiten van de locomotieven of de motorstellen te reinigen?

Of ziet de toekomst er zo uit?

De reiziger in een comfortabele zetel, met airco, draadloos internet en de treinbestuurder... op een sjofel stoeltje, met een paraplu boven zijn hoofd tegen de regen, met een dikke winterjas, een lange onderbroek, een spons om van tijd tot tijd de kopruiten te reinigen, een stok om zijn ruitenwissers in gang te steken die blijven steken, en een dikke thermos hete koffie?

Niet dat ik de reiziger niks gun hé!
Maar waar zijn de prioriteiten mijnheer Haek?

samedi, novembre 11, 2006

Une aggression de plus parmi nos collègues accompagnateurs le 7 novembre

Une agression de plus parmi nos collègues accompagnateurs, ce mardi 7 novembre 2006? Encore?

Savez-vous, entre-autres que cet homme, Ronny, s'est fait "braquer" sous la menace d'une arme à feu?

Comment cela s'est-il passé? Simple! Un usager dépourvu de son titre de transport est laissé en "paix" par notre camarade, voulant par là éviter toute rixe inutile, connaissant la dangerosité règnant sur cette ligne (Charleroi-Erquelinnes; zone de Marchiennes) à cette heure-là. Le gars, descendant à Marchiennes, braque son arme en direction de notre collègue en lui réclamant "la caisse". Heureusement, l'accompagnateur a gardé son sang-froid et l'agresseur est finalement parti sans emporter son "butin".

Pourtant ils l'avaient réclamé depuis belle lurette, leur deuxième accompagnateur en renfort sur ce trajet, les collègues du dépôt de Charleroi, sachant très bien que sur certains trains de cette ligne, l'insécurité est à son point culminant! Mais voilà, .....toujours ces mêmes problèmes de pénurie de personnel, fléau généralisé à la SNCB, qui oblige pas mal de nos collègues à plus de flexibilité, plus de polyvalence, à leur faire annuler et reporter bon nombre de congés, de récupérations, à bloquer leurs mutations, etc...!

Sans vouloir répéter pour la ennième fois ici ce que pas mal d'entre-nous connaissent, à savoir le sujet qui anime les "mouvements d'humeur" du cheminot, comme l'ont coutume d'appeler nos chers médias, mettant en excergue la "prise en otage" des usagers 'victimes' de nos grèves! Lesquelles, étant un droit du travailleur auquel le politique tend à réduire l'importance, voire le supprimer à terme, en commençant par l'instauration d'un "service minimum" pour le transport des voyageurs (proposition faite par le MR cette semaine)! Pour rappel historique, le premier geste de l'extrême-droite Allemande en 1933 était de supprimer le droit de grève, .....et le syndicalisme dans la foulée (...).

Non! Ici, une fois n'est pas coutume, il serait opportun de rendre hommage à la bravoure dont font preuve bon nombre de cheminots actuellement, et de leur dire: "courage, les gars, tenez bon"! Mais des mots ne sont que des mots, des paroles, souvent laissées lettre morte, un appel "au secours" quasiment sans réaction ou presque, par nos dirigeants. Pourquoi "presque", eh bien entre-autre dans ce cas ci-dessus, concernant la sécurité, une trouvaille actuellement en cours d'installation, est l'appui par des caméras dans les gares (?!?) ......Comment aurait pu intervenir une caméra lors du braquage "à main armée" de notre collègue Ronny??? Oui, pas bête non plus, supposons que de l'autre côté de la caméra, un écran, visualisé par la sécurité, fasse intervenir un agent faisant appel à ses collègues les plus proches (?) ......ce qui n'empêcherait en tout cas pas notre ami Ronny, dans la pire des éventualités, d'avoir risqué sa vie et d'avoir frôlé la mort de près; car à l'instant où vous lisez ceci, il aurait très bien pu se retrouver dans une caisse en bois au fond d'un cimetière!!!

L'absurdité en arrive à son comble actuellement dans notre société des chemins de fer, et nous devons tous nous montrer solidaires face à cette débauche d'inhumanité, guidée seulement par une recherche de rentabilité, injustifiée pour un service qui se veut "public"!

jeudi, novembre 09, 2006

Entretiens à l'élastique

Retards, pannes, les voyageurs ne comprennent pas toujours ce qui ne va pas à la SNCB. Quand on y regarde de plus près, les faits sont là: manque d'entretien et de personnel. Voici un témoignage du blog PE de Mons (http://cgsp-pe-mons.spaces.live.com/blog)

ENTRETIENS A L'ELASTIQUE!


Il est curieux de constater qu'à l'heure actuelle, tant qu'il n'y a aucune victime d'accidents provoqué par quelque phénomène, naturel ou non, aucune disposition n'est prise pour éviter le drame. Finie l'époque de "la chair à canons", nous sommes dans l'ère de l'expérimentation sécuritaire, c'est tout aussi destructeur mais beaucoup plus subtil, plus sournois mais moins direct. Victimes ou cobayes, les termes importent peu puisque......

......Même, on se voile la face derrière des statistiques, des rapports, des comparaisons... . "Ah! Mais de toutes façons on a x fois moins de chances d'être victime d'accident ferroviaire que d'accident de la route, mettons donc l'accent sur la sécurité routière, ciblons le conducteur alcoolique, ciblons les jeunes au volant,....". Idem pour le transport aérien: "s'il n'y avait pas ces foutus terroristes, l'avion serait le moyen de transport le plus sûr (...), ...et c'est tout bon pour les statistiques!"

Dans le même ordre d'idées, depuis l'administration de Mr Vinck; les dirigeants de notre société n'ont de cesse de rallonger la périodicité de l'entretien du matériel roulant, avec les conséquences que l'on devine, à terme: bris de caténaires ayant pour causes l'usure de la caténaire elle-même, des pantographes usés à l'extrême qui finissent par se briser, etc..; des supports de ferrodos pratiquement dépourvus de plaquettes de freins à cause d'une usure totale, et j'en passe et des meilleures....; certes des visites sporadiques et intermédiaires permettent d'éviter le pire par des réparations dans l'urgence, il faut bien "sauver les meubles", mais çà ne remplacera jamais un entretien, ne fut-ce qu'à court terme! Il est grand temps de s'en alarmer, le spectre de l'accident de Pécrot (il y a plus de 5 ans déjà!) hante toujours les cheminots, voir un pareil drame survenir pour cause de rallongement de périodicité des entretiens provoquerait non seulement des frustrations supplémentaires chez les agents, mais ne contribuerait en rien à la renomée du transport ferroviaire!...Mais les statistiques...encore et toujours les statistiques....!

Tirez sur un élastique, tirez de toutes vos forces, fut-il aussi épais et solide qu'il soit possible de l'être, tirez jusqu'à l'extrême, tirez, tirez encore et toujours....et si vous avez quelque connaissance en résistance des matériaux, vous saurez qu'à un certain moment cet élastique cassera, aussi extensible soit-il!!! Il en va de même pour la périodicité des entretiens, rallongez-les, tirez, tirez encore....et puis....CLAC! .....Pécrot n°2 ? ..Mais où, quand, comment? nul ne le sait, mais "le" pourquoi, ....çà ne fera nul doute!!

vendredi, novembre 03, 2006

1400 passagers bloqués en 1 semaine, dans le TGV

Six cents voyageurs bloqués plus de deux heures dans un TGV :"On a surtout l'impression d'avoir été traités comme des têtes de bétail"

[31/10/2006 - 16:07] PARIS (Reuters)
- Environ 600 voyageurs ont été bloqués pendant deux heures et demie lundi dans un TGV reliant Paris à Lyon, puis Nice, à la suite d'une baisse de tension électrique, apprend-on auprès de la SNCF.
Cet incident sur le train à grande vitesse, le second en une semaine dans le département de l'Yonne, a débuté à 10h45, non loin de Sens. Les passagers ont été évacués sans incident par transbordement à l'aide de passerelles.
Des retards de 15 minutes jusqu'à deux heures étaient prévus sur la ligne TGV Sud-est mais la SNCF s'attendait à un retour à la normale dans l'après-midi.
"C'est la loi des séries", a-t-on souligné à la direction de l'entreprise publique où l'on refuse d'établir un lien de causalité avec le précédent incident.
Jeudi dernier, 900 passagers avaient été bloqués pendant six heures dans ce même département.
Michaela CANCELA-KIEFFER

PARIS (AFP) -
Quelque 900 personnes ont été bloquées pendant près de six heures dans un TGV qui devait relier Perpignan (Pyrénées orientales) à Bruxelles (Belgique), à l'arrêt en pleine voie dans l'Yonne en raison d'une panne, décrivant des conditions difficiles.
"Nous avons eu un problème technique à la hauteur de Saint-Florentin, dans l'Yonne", a dans un premier temps déclaré un porte-parole de la SNCF, confirmant des témoignages de passagers.
Le TGV 9868 parti à 12h58 de Perpignan à destination de Bruxelles où il devait arriver à 20h25 était jumelé à un deuxième TGV, le 5021, parti de Montpellier à 14h44 et qui devait arriver à Lille à 19h38.
Sa motrice est tombée en panne vers 18h00 et le transbordement des passagers a commencé, dans une rame arrivée spécialement de la Gare de Lyon, à 20h50, a indiqué le directeur opérationnel de la SNCF, Philippe Jacob. Ce transbordement s'est achevé vers minuit, a-t-il précisé. La nouvelle rame a fait une halte à Marne-la-Vallée vers 1h du matin pour ravitailler les passagers.
"900 passagers à faire cheminer sur 250 mètres, des personnes âgées, des familles avec des enfants et beaucoup de bagages, cela prend du temps", a-t-il ajouté en précisant que le personnel de la SNCF, assisté de pompiers, avait "transbordé d'abord un premier élément, pendant que dans l'autre élément les clients ont attendu".
Ce responsable a décrit des problèmes de climatisation et des pannes de courant dans le train, comme les passagers, en expliquant toutefois qu'il n'y a avait eu aucun "malaise grave".
"Le médecin des pompiers est passé à plusieurs reprises dans les rames: il n'y a pas eu de problème", a de son côté affirmé un porte-parole de la direction Paris sud-est de la SNCF.
"Les passagers qui souhaitaient sortir s'aérer ont été autorisés à le faire, accompagnés d'un agent SNCF", a-t-il ajouté.
"Il doit faire 40 degrés dans ce wagon. Parfois nous sommes complètement dans le noir et sans climatisation", a affirmé pour sa part à l'AFP Jean-Marc Lemaitre, cadre de 43 ans, alors qu'il attendait le transbordement, vers 22h30.
Ce passager devait se rendre à Roissy, un des arrêts de ce train pour prendre l'avion et a appelé l'AFP. Il a indiqué qu'il devait partir au Kenya avec son épouse et a raté son avion, comme beaucoup d'autres selon lui.
"Maintenant, nous sommes tous debout, on est dans le noir. Les gens ne sont pas très à l'aise et tout le monde est trempé de sueur", a déclaré pour sa part au téléphone Raphael Margaf, 26 ans, parti de Lyon.
"Nous avons reçu des bouteilles d'eau il y a environ dix minutes", a-t-il dit peu avant 23h00, en affirmant qu'il n'y avait eu, auparavant "aucune distribution de nourriture ou d'eau".
, a-t-il accusé.
"Les pompiers, les gendarmes la SNCF ont posé des lumières tout le long des voies. Ils ont descendu nos valises. Cela s'est bien passé, mais il est vrai que l'on a eu très chaud", a déclaré pour sa part Christiane Bottollier, une autre passagère, évacuée plus tôt.
M. Jacob a indiqué que les passagers seraient compensés à 100% concernant leur "transport ferroviaire", sans être en mesure d'indiquer quelles compensations seraient offertes à ceux qui ont raté leur l'avion.
"Les voyageurs qui devaient prendre des avions seront hébergés à l'hôtel", a-t-il ajouté. Ceux qui devaient se rendre à Bruxelles seront pour leur part acheminés en autocars à partir de Lille, a-t-il précisé.

Action des accompagnateurs et conducteurs

Ce lundi 30 octobre a eu lieu une grève d'un jour des ccompagnateurs et conducteurs concernant les conditions de travail et le manque d'effectif. Mons, Ath, Tournai, Braine-Le-Comte, La Louvière et Charleroi (conducteurs) était partiellement ou totalement à l'arrêt.Cela fait des mois que le manque d'effectif est criant dans la CPA de Mons (ainsi qu'à bien d'autres endroits!). La semaine d'avant, Ottignies faisait grève également.Ce qui a fait déborder le vase, ce sont les nouveaux horaires (séries) qui sont arrivés et qui doivent être d'application en décembre prochain. D'années en années, les services sont plus compressés ou allongés.Le malaise est général, mais c'est dans le district Sud-Ouest que le mouvement est parti.Il est évident que dans chaque dépôts des discussions sont en cours et que d'ici le mois de février, il y a fort à parier que la direction ne respecte pas ses engagements, ou ne réponde pas aux attentes des agents. Une grève n'est don pas encore totalement écartée chez les accompagnateurs...

Les conducteurs aussi

En ce qui concerne les conducteurs, les nouvelles séries prévoient une plus grande charge de travail déjà trop importante. Dans beaucoup d'endroits, la tension est forte. En plus, les conducteurs reçoivent des primes mensuelles qui sont fonctions d'un calcul qui ne correspond plus à ce que les gens attendent. Le système n'est pas équitable. C'est ce qui a poussé des conducteurs à se joindre à la grève des accompagnateurs.

Quand la direction appelle à la table des négociations... la police !

Dans la matinée, afin de calmer les esprits et d'apaiser la tension sociale, la direction a ... appelé la police pour mettre les conducteurs en dehors du poste de signalisation de Ath ! Un comble ! Heureusement, il y a eu une bonne entente entre les services de sécurité, la police et les cheminots en grève, de telle sorte que tout s'est passé dans la bonne humeur ! Café et croissants étaient au rendez-vous !